Par Michel Dufour
Date de publication originale : 2021
(The Cellist)
Date de publication française : 2022 (Harper Collins)
Traduction (américain) : Thibaud Eliroff
Genre : Espionnage
Personnage principal : Gabriel Allon, espion israélien
La quatrième de couverture savait accrocher le client : Victor Orlov, milliardaire et dissident russe, est retrouvé empoisonné dans sa luxueuse résidence londonienne. Les Britanniques recueillent peu d’indices. Heureusement, l’espion israélien Gabriel Allon entre en jeu. En se déplaçant à travers l’Europe et en entrant en contact avec un bon nombre de personnages importants, il finit par découvrir, à travers des machinations financières inimaginables, un énorme complot, dont l’assassinat d’Orlov n’était qu’un détail.
Le contexte contemporain de l’intrigue, qui met l’accent sur le rôle de la Russie actuelle et de son dictateur qu’on ne nomme pas, suscite aussi l’intérêt.
Après avoir lu les cent premières pages, cependant, ça m’est devenu trop difficile de continuer : des transactions financières compliquées qui n’en finissent pas, des personnages de tous les pays qui se multiplient, on parle beaucoup et on voyage par avion continuellement, on se suspecte et on fouille les smartphones, puis on parle encore beaucoup. L’ennui m’a submergé et j’ai eu l’impression de perdre mon temps dans la douleur alors que tant de bons romans m’attendent.
L’auteur a déjà eu beaucoup de succès, et il n’est peut-être pas impossible que ce genre de romans ne me convienne tout simplement pas.
Extrait :
Gabriel profita du trajet jusque dans le centre de Zurich pour briefer Eli Lavon sur l’improbable succession d’événements qui avaient précédé leur retour en Suisse. Ses retrouvailles tardives avec leur vieille amie Olga Sukhova à Norwich. L’exfiltration de l’ancienne collègue d’Olga, Nina, d’Amsterdam. Le colis qui avait été déposé au pied du peuplier sur la rive de l’Aare. Puis il l’informa des termes de l’accord inhabituel qu’il avait conclu avec Christoph Bittel, le directeur adjoint d’un service de renseignement étranger qu’on pouvait raisonnablement qualifier d’allié, quand il n’était pas antagoniste.
Niveau de satisfaction : ?!