Par Raymond Pédoussaut
Date de publication originale : 2012
Date de publication française : 2012 (Editions du Masque – Jean-Claude Lattès)
Genres : Policier – Thriller
Personnages principaux : Karen Sharpe, inspectrice de police
Angleterre en 1997, dans le West Yorshire. La fille d’un juge de Bradfort vient d’être enlevée le jour de son 13ème anniversaire. Une opération de police d’envergure, dont le nom de code est Ombre, est mise en place sous le commandement du commissaire Munro. Celui-ci est obsédé par la l’impérieuse nécessité de retrouver la jeune fille rapidement car plus le temps passe moins il y a de chance qu’elle soit encore vivante. Pendant ce temps l’inspectrice Karen Sharpe reçoit la plainte d’une jeune femme accusant un notable local, aujourd’hui député influent, de l’avoir violée 10 ans auparavant. En enquêtant sur le député, Sharpe trouve une connexion avec l’affaire de l’enlèvement : le juge et le député se connaissent fort bien, ils auraient tous les deux participé à des parties fines utilisant des jeunes mineurs. Curieusement son chef, commandant de la police, considère cette enquête inutile et essaie de la dissuader de poursuivre. Évidemment les deux affaires, enlèvement et pédophilie, vont converger.
Il y a pas mal de personnages dans cette histoire et cela induit une certaine confusion, d’autant plus que leur importance n’est pas bien établie. Un personnage qui joue un rôle principal à un moment s’efface ensuite jusqu’à disparaître complètement. Seule l’inspectrice Sharpe tient le devant de la scène tout le long du scénario. Autre caractéristique de ce polar : tous les flics sont border line, ils ont des fêlures qui influencent leur façon de travailler. Tellement qu’ils franchissent la frontière de la légalité. Sharpe, elle, se débat avec ses problèmes de maternité mal assumée et avec un passé assez flou mais douloureux d’agent infiltré chez les républicains irlandais, pour le compte des services secrets anglais.
L’écriture est tout à fait standard, sobre et sans effets de style. Le récit est fait par un narrateur externe. Cela donne un polar assez classique, pas vraiment original mais pas désagréable non plus. Dans l’honnête moyenne ce masque de l’année !
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