Par Michel Dufour
Donna Leon en extension
Depuis une quinzaine d’années, Donna Leon est une des romancières qui m’ont donné les plus complètes satisfactions. Sa vingtaine de livres lui a assuré une réputation enviable (le dix-huitième, La femme au masque de chair, vient de paraître en français et deux autres n’ont pas encore été traduits), à tel point qu’on associe maintenant son nom, lié à celui de son tranquille héros, le commissaire Brunetti, à des œuvres gastronomiques, géographiques et musicales. En effet, de même que Montalban avait dû publier les Recettes de Pepe Carvalho, Donna Leon et son amie vénitienne Roberta Pianaro ont publié Brunetti passe à table[1]. Puis, comme toutes les enquêtes de Brunetti se passent à Venise, où Donna Leon, américaine d’origine, vit depuis environ 35 ans, et dans le but d’aider le lecteur à visualiser les déplacements du commissaire, la vénitienne Toni Sepeda, professeure de littérature et d’histoire de l’art, et guide touristique (la seule à avoir reçu l’autorisation de Leon pour entraîner les touristes sur les pas de Brunetti à travers Venise) a publié Venise, sur les traces de Brunetti[2]. Enfin, Leon et Brunetti aimant beaucoup la musique vocale (chaque roman de Leon est introduit par une citation extraite d’un opéra de Mozart), et bien que le commissaire n’ait pas vraiment le temps d’en profiter, notre auteure a publié un magnifique livre accompagné d’un disque ad hoc : Le Bestiaire de Haendel[3]. Pour les amateurs de Donna Leon, ces trois livres apparaîtront dans doute comme des suppléments, mais des suppléments indispensables. Il faudrait sans doute ajouter Sans Brunetti[4] , un recueil d’articles composés par Donna Leon entre 1972 et 2006, portant sur la musique, l’animal, l’homme, l’Amérique… Je finirai bien par mettre la main dessus.
Donna Leon (1942- )
Avant de publier son premier Brunetti à 50 ans (Mort à la Fenice), Donna Leon a poursuivi des études spécialisées à Sienne et à Pérouse (littérature) en 1965, servi de guide touristique à Rome, travaillé comme rédactrice à Londres, puis a surtout enseigné la littérature sur une base militaire américaine (OTAN) à Vicence, expérience qui lui a servi pour peindre le personnage de l’épouse de Brunetti, la fougueuse Paola, toujours excédée par l’inculture et l’indifférence de ses élèves, qu’elle aime bien quand même. Elle demeure toujours à Venise, une Venise qu’elle affectionne, dont elle partage les beautés architecturales, les éclats romantiques, les odeurs épicées, mais dont elle se méfie aussi des quartiers interlopes, des eaux capricieuses, des personnages ambigus et des invasions de touristes pour qui on sacrifie les propres habitants de la Sérénissime. Éprise de musique baroque, particulièrement de Mozart et de Haendel, ce n’est pas un hasard si la première enquête de Brunetti se passe à La Fenice, où un chef d’orchestre vient d’être assassiné. Elle nous introduit aussi dans le milieu des arts en général, de la finance, de la bureaucratie administrative (une de ses bêtes noires avec les sauveurs de la morale et de la religion), toujours avec un souci empathique pour les marginaux, prostitué(e)s, sans abris, clandestins. Ses romans ne sont pas pour autant didactiques, sauf un peu les derniers.
La famille Brunetti ressemble à celle dans laquelle elle aurait aimé vivre : un havre de paix, où même les querelles domestiques finissent par rapprocher ses membres. C’est très rare que le souper de Brunetti soit interrompu par un crime. Holmes récupère avec la coke, Rebus avec le whisky, Wallander avec le ténor Jussi Björling; Brunetti a besoin de sa vie de famille : grimper l’escalier (94 marches!…mais on est si bien après!), embrasser Paola et les enfants, déboucher un pinot grigio, déguster lentement son repas, faire la vaisselle (tâche qu’il essaie de refiler à ses deux enfants Rafaelle et Chiara), finir la bouteille avec Paola sur le balcon en toute intimité, parcourir lentement l’œuvre d’un classique grec ou latin.
Nous n’avons donc pas affaire à des romans noirs. Mais on est loin également de la chick-lit ou des cozy mysteries. Les crimes sont plus mystérieux qu’affreux et, la plupart du temps, nous rencontrons les cadavres plutôt que les victimes. Même s’il arrive qu’un bon collègue ou ami de Brunetti se fasse tuer, et que les interventions musclées de son bras droit, le colosse Vianello, soient parfois nécessaires, la violence nous atteint plutôt indirectement, bien qu’on la sente toujours présente sous les inquiétants masques vénitiens. Nous retrouvons, cependant, les ingrédients habituels du polar : d’abord, une administration policière qui met souvent les bâtons dans les roues du commissaire; le procureur Patta, infatué, ambitieux et incompétent (pattinare en italien signifie patiner); son sous-fifre Scarpa (peut-être une allusion à l’antipathique Scarpia de Tosca, peut-être plus simplement le fait que scarpa signifie soulier), toujours à l’affût pour dénoncer autrui, spécialement Brunetti; et le système administratif lui-même qui oblige à passer par Rome pour aller à Vérone. Par contre, Brunetti peut compter sur quelques collègues comme Vianello (ses hommes aiment bien le commissaire qui se souvient du nom de presque chacun d’eux), et sur l’habile, mystérieuse et très jolie signorina Elettra, secrétaire de Patta qu’elle méprise, hacker impénitente, intelligente et débrouillarde, qui insuffle une deuxième vie à la série des Brunetti à partir du Prix de la chair. Puis, l’enquête comme telle : l’envers du décor est moins apparent et moins glorieux, et c’est souvent là que les choses importantes se passent. Et la lutte contre de puissantes organisations n’est pas aisée : pas tellement la mafia que la Ligue de la moralité, l’Opera Pia, les riches compagnies, les services spéciaux. Brunetti, ancien idéaliste des années 70, au moment où il a rencontré Paola à l’Université, et qui a perdu certaines illusions tout en conservant sa dignité, sait qu’il se heurte parfois à des parties trop fortes pour lui. En désespoir de cause, il lui arrive d’avoir recours à son beau-père, le riche comte Faller aux bras longs et aux affaires impénétrables même pour Paola, qui lui fournit parfois des tuyaux indispensables. S’il lui conseille de ne pas insister dans son enquête, Brunetti se fait une raison ou met sur pied un stratagème pas très catholique.
En un sens, il s’agit d’une sorte de polars moins angoissants que ceux de McDermid, moins noirs que ceux de Rankin ou de Connelly, moins hyperactifs que ceux de Le Roy ou Nesbo. L’insistance sur la vie familiale rapproche Leon d’Anne Perry, mais les intrigues sont moins complexes chez Leon, et Brunetti se détend plus facilement que Pitt ou Monk. Donc, un peu plus légers peut-être, mais rien à voir avec Exbrayat. Dans quelques livres, pourtant, l’équilibre entre l’attachement aux principaux personnages et l’intérêt pour l’intrigue elle-même reste fragile. D’autant plus que Venise devient elle-même un personnage important. Leon s’attarde à la décrire dans toute sa séduisante beauté. Brunetti n’en revient jamais de toutes les merveilles qu’elle recèle. Mais elle dénonce aussi sa lente décadence, l’invasion des touristes, l’impossibilité financière pour les jeunes d’entretenir la maison familiale et, à plus forte raison, d’en acheter une. Et Brunetti songe alors avec tristesse à une Venise sans vénitien qui aurait perdu son cachet unique. Dans Une question d’honneur, admirant une superbe église du XVIIe siècle, la Madonna della Salute, Brunetti déprime : «La Madonne avait un jour sauvé la ville de la peste, et il y avait à présent une église; les Américains avaient sauvé le pays des Allemands, et à présent il y avait des McDonald’s partout ».
L’humour, enfin, nous attend toujours au coin du canal et donne une couleur particulière à l’œuvre, une tonalité et un rythme plus près de Vivaldi que de Wagner. Par exemple, après avoir découvert le cadavre du chef d’orchestre de La Fenice, Brunetti ne peut retenir : « Ce n’était pas un bon chef d’orchestre, d’accord, mais de là à le tuer… ».
J’ai lu les dix-sept premiers polars de Leon. Depuis Requiem pour une cité de verre (le quinzième), l’accent s’est un peu déplacé : le plaisir qu’elle éprouve à décrire la vie quotidienne à Venise au XXIe siècle, la nécessité qu’elle ressent de dénoncer les injustices vis-à-vis des immigrés et autres minorités plus ou moins visibles, l’espoir qu’elle traduit à travers la famille Brunetti d’un savoir-vivre épicurien qui valoriserait la liberté et la solidarité, le plaisir et le souci d’autrui, _ tous ces éléments, admirables par ailleurs, en viennent à reléguer au second plan la complexité de l’énigme, la subtilité de l’enquête et la perspicacité du dénouement. Nous tous qui aimons cet univers brunettien lisons les trois derniers livres avec bonheur jusqu’à ce que nous nous exclamions : « Roman très agréable, mais s’agit-il vraiment d’un polar? »
Brunetti passe à table
Avertissement : permettez-moi de vous recommander de ne pas acheter ces livres en livre de poche; pour les polars, c’est différent et on choisit l’économie. Dans ce cas-ci, ce sont de beaux livres où les illustrations comptent pour beaucoup. La mise en page colorée (illustrations deTatjana Hauptmann) de Brunetti passe à table a peu de sens dans un format réduit et le livre sur Haendel, cartonné et imprimé sur papier de qualité, est en soi un petit bijou. Mon Venise, sur les traces de Brunetti est en livre de poche et je le regrette : les multiples cartes géographiques qu’il recèle sont essentielles et le petit format ne leur rend pas justice et exige du lecteur un grand effort de décryptage.
Pas besoin de lire les polars de Donna Leon pour apprécier ce très agréable et efficace livre de cuisine. Mais ceux et celles qui ont souvent essayé de reconstituer une recette de Paola (l’épouse de Brunetti) seront comblés. La plupart de ces recettes viennent de Roberta Pianaro, orfèvre de métier, cuisinière vénitienne passionnée et la plus grande amie de Donna Leon à qui elle a ouvert les portes de sa cuisine pendant plus de trente ans. Dans la préface, Leon raconte à quel point elle a été étonnée de constater que ses lecteurs étaient surpris de l’importance des repas dans ses romans. Signe qu’elle n’était plus tout à fait américaine, puisqu’elle prenait maintenant pour acquis que deux bons repas quotidiens s’imposaient pour elle, comme pour les Vénitiens, et comme pour la plupart des Italiens. C’est un acte de santé (physique et mentale) et de sociabilité. « Ils parlent d’ailleurs de nourriture aussi naturellement que les Anglais commentent la météo et les Américains l’évolution de la Bourse » (p.10). Paola, qui enseigne la littérature à l’Université trois jours par semaine, voit la préparation d’un repas comme une sorte de loisir, même si elle fait parfois mine de se plaindre : « Je croyais avoir épousé un homme et je me retrouve avec un estomac! ».
Les préparations ne paraissent d’ailleurs pas si longues ni si compliquées : aucun outil spécial sinon une casserole et une poêle antiadhésives, et des instructions qui tiennent en moins de 15 lignes, exprimées avec simplicité et précision. Les mets sont classés en six parties: les antipasti (ou hors-d’œuvre), les primi piatti (ou entrées) essentiellement des pâtes ou des risottos, les légumes apprêtés (par exemple, les rouleaux d’aubergines au jambon, les courgettes à la ricotta), les poissons et fruits de mer, les viandes et les desserts. Chaque partie est commentée par la signora Pianaro et précédée d’un texte élaboré et rafraîchissant de Donna Leon sur des sujets connexes. En prime, une trentaine d’extraits des romans nous ramènent aux passages où Brunetti, en famille ou au restaurant, a tiré profit de ces repas réconfortants. Pour récupérer du stress et du dégoût occasionnés par ses enquêtes, le commissaire Brunetti mange et descend quelques verres de vin en bonne compagnie.
D’un point de vue littéraire, ces pauses en famille ou avec son bras droit Vianello permettent à l’auteure de faire le point et changent le rythme de l’enquête pour que le lecteur aussi puisse récupérer ou ralentir sa course au résultat.
C’est vrai que l’originalité de ce livre est de nous faire participer davantage aux plaisirs des personnages léonins, mais il pourra sans doute être utile à toute personne désireuse de concocter quelques plats originaux, typiquement vénitiens, sans se casser la tête.
Venise, sur les traces de Brunetti
Comme Brunetti passe une vingtaine de romans de Leon à sillonner Venise sur le long et sur le large, ces douze parcours du commissaire à travers la Sérénissime sont indispensables pour toute personne qui s’aventurerait à le suivre dans un roman ou à l’occasion d’un voyage. Venise ne brille pas par ses adresses ou par ses indications touristiques. La ville est tortueuse et, si vous comptez sur le hasard et votre bonne étoile, vous risquez fort, après avoir longé quelques ruelles et traversé quelques ponts, de vous retrouver à votre point de départ. C’est certain qu’il doit exister des cartes et des guides très à point; mais ce livre, tout en étant un vrai guide, qui a fait ses preuves dans la mesure où l’auteure y entraîne aussi sur place les visiteurs à travers les six sestieri (divisions administratives) de la ville, assemble des morceaux choisis des promenades de Brunetti (en moyenne, neuf romans par itinéraire), et insiste sur les beautés architecturales, les lieux historiques significatifs (l’Arsenal, par exemple, que beaucoup de touristes n’ont jamais vu), les Places importantes (Campi en vénitien, sauf St-Marc qui demeure la Piazza San Marco) et, bien sûr, les cafés et les restaurants. Chaque parcours d’une heure ou deux comprend une dizaine d’arrêts indiqués par des chiffres et souligne l’emplacement de quelques lieux privilégiés par Brunetti ou Paola par des lettres sur de multiples cartes géographiques spécifiques à chaque itinéraire. Des astérisques renvoient à la fin du chapitre où certains édifices cités sont mis à jour ou décrits plus minutieusement.
Toni Sepeda est aussi professeure de littérature et d’histoire de l’art. Ses commentaires qui accompagnent les promenades montrent un esprit cultivé qui ne rate pas une occasion de nous faire connaître les réflexions des artistes et des intellectuels à propos des caractéristiques de cette ville magnifique : sont ainsi conviés Henry James (l’idole de Paola), Thomas Mann, Byron, Stravinsky (enterré au cimetière de l’île de San Michele) et même Wagner qui s’est éteint au Palazzo Vendramin Calergi sur le versant nord du Cannaregio, et quelques autres. Nous avons affaire à un livre dense par la richesse de son contenu et la culture de son auteure, en même temps un livre d’amour pour l’univers de Donna Leon, pour Venise et pour ce cher Brunetti, que Paola n’aurait jamais osé suivre de si près.
Le Bestiaire de Haendel
Ce superbe livre a été produit par un travail d’équipe remarquable. Les illustrations de Michael Sowa (Berlin) collent aussi bien à l’esprit qu’à la lettre du texte de Leon et des extraits de Haendel, choisis et commentés avec intelligence et vivacité, je dirais presque espièglerie. La qualité de l’enregistrement sonore est très satisfaisante; l’ensemble Il Complesso Barocco, fondé en 1979 par Alan Curtis qui le dirige et concrètement encouragé par Donna Leon, en quelque sorte amicale imprésario, interprète avec gaieté et subtilité les passages, souvent difficiles, choisis par Leon, et qui se réfèrent au lion, au serpent, au rossignol, à l’abeille, à la colombe, au tigre, aux grenouilles, à l’éléphant, au papillon de nuit, au cerf, au phénix et à la tourterelle : telle est la substance du bestiaire constitué par Donna Leon à partir d’opéras et d’oratorios de Haendel. Si vous écoutez la musique en lisant le livre, prenez garde que plusieurs plages du cd sont parfois consacrées au même animal : ainsi vous n’aurez pas l’impression que la colombe bourdonne comme une abeille ou que l’éléphant saute comme une grenouille. Excellents musiciens et chanteurs haut de gamme, notamment le ténor et haute-contre Paul Agnew, qui a beaucoup travaillé aux Arts Florissants avec William Christie, et qui a joué et chanté Platée, une super-Grenouille, avec Minkowski, il y a quelques années; et la très talentueuse Karina Gauvin dont les acrobaties vocales séduisent autant que son timbre velouté. Petit orchestre de 22 musiciens et instruments d’époque qui ajoutent au caractère d’authenticité un peu rétro de ce recueil musical.
Donna Leon est depuis longtemps fascinée par les significations qu’on donnait aux animaux, leurs représentations visuelles aussi, quand on ne les connaissait pas vraiment, avant toute approche objective. Que ce soit dans l’Antiquité, chez Hésiode ou chez Pline, ou alors à l’époque médiévale où la dimension religieuse dominante confère aux animaux des rôles et des sens étonnants, ou à la Renaissance où l’on commence à séparer l’imaginaire et le réel, ce qui intéresse Leon c’est précisément la façon dont l’humain a projeté chez l’animal ses craintes et ses espoirs. En homme de son époque, Haendel utilise souvent ces associations pour traduire les sentiments de ses personnages et s’amuse ensuite à composer la musique qui caractérisera l’animal en question : par exemple, une ligne musicale serpentine lorsque Sesto (Giulio Cesare) rêve d’injecter son venin dans le cœur de l’homme qui a fait tuer son père; de brefs motifs où des staccatos se répètent de plus en plus rapidement (les pépiements du rossignol, in Deidamia), suivis d’un envol de deux octaves… Le jeu de ces métaphores musicales comblera le mélomane.
Après un bref avant-propos, Donna Leon structure ses douze chapitres de la même façon : l’illustration du titre avec la référence à l’opéra ou à l’oratorio; le texte de l’aria : s’il est en italien, suit la traduction française, s’il est en anglais, nous n’avons que la traduction française; le commentaire de Leon qui, en trois ou quatre pages, décortique l’étymologie du nom de l’animal, expose les significations que différentes cultures lui ont attribuées, situe l’aria dans le contexte de l’œuvre et précise les moyens musicaux utilisés pour traduire l’aspect de l’animal que Haendel caractérise. Une leçon de concision suffisante pour éclairer l’essentiel et permettre de développer une oreille plus fine.
C’est vrai que ce dernier livre se rapporte plus à Leon elle-même qu’à ses créatures. Pourtant, ce sens de la fantaisie, cette sensibilité artistique, cette intelligence qui va à l’essentiel se retrouvent également dans les chroniques brunettiennes. A la longue, il devient difficile de ne pas prendre Donna Leon elle-même pour un membre de la famille Brunetti.
Haendel – La grande sarabande
[1] – R Pianaro et D Leon, Brunetti passe à table, Calmann-Lévy, 2011, 275 p.[2] – T Sepeda, Venise sur les traces de Brunetti, Calmann-Lévy, Points, 2010, 427 p.
[3] – D Leon, Le Bestiaire de Haendel, Calmann-Lévy, 2012, 140 p.
[4] – D Leon, Sans Brunetti, Calmann-Lévy, 2007 [5] – Bon site en français, surtout pour un court résumé de chaque roman : http://www.freewebs.com/donna-leon/ Site officiel en anglais, surtout pour la carte interactive de Venise : http://www.randomhousesites.co.uk/minisites/donnaleon/
Je découvre, assez tard, mais avec bonheur votre analyse sur l’oeuvre de cette grande auteure qu’est Dona Leon, je suis également un passionné de Brunetti et de ses aventures , je possède pratiquement tous les bouquins (20) traduits en français . je partage absolument votre analyse et suis toujours aux aguets de la prochaine parutions .
Merci pour cette superbe reconnaissance d’un talent que je trouve exceptionnel, elle est de ces auteurs de grand talent tel que Michael Connelly , Henning Mankell …
Amitiés
Votre appréciation me fait plaisir. La série télévisée germanique, pour laquelle D Leon avait quelques réserves, passe actuellement au Québec (je crois qu’elle est déjà passée en France), et me séduit par ses belles images de Venise et le choix des comédiens. De beaux souvenirs.
Effectivement et j’avoue avoir enregistré sur DVD tous les épisodes de la série pour les joindres à ma collection de bouquins
Pour info j’habite la Belgique à Namur en région Wallome
Amitiés
R PONDANT
Et bien, Robert, nous sommes vraiment sur la même longueur d’onde. Bien content pour les Wallons d’avoir eu accès à cette superbe série.
Je dirai deux mots bientôt de La femme au masque de chair et de Brunetti et le mauvais augure.
Complicité transatlantique.