Par Raymond Pédoussaut
Depuis 2005, a lieu chaque année à Toulouse, le Marathon des mots. C’est une manifestation culturelle qui dure 4 jours (cette année du 28 juin au 1er juillet) et qui a lieu dans 40 endroits différents, du centre de la ville à sa périphérie, dans : les centres culturels, les théâtres, les musées, les cinémas, les bibliothèques, les médiathèques et les librairies.
Que se passe-t-il dans ce festival grand public ?
- des lectures à voix haute d’œuvres littéraires interprétées par de grands comédiens,
- des forums et des rencontres avec des auteurs et des éditeurs d’envergure nationale et internationale, menées en partenariat avec des librairies indépendantes,
- des projections de films
- des temps forts de performances ou de spectacles littéraires, musicaux, conçus en collaboration avec les acteurs culturels de la ville de Toulouse.
Le Marathon des mots met chaque année en lumière un territoire littéraire lié au « Sud » pour des lectures, des rencontres et des forums où se conjuguent littérature et sciences humaines. Cette année c’est l’Italie qui était à l’honneur. Le Québec était aussi était bien présent à travers le thème Couleurs Québec.
A l’intérieur du Marathon des mots se déroulait le Marathon noir consacré au roman noir, au polar, et plus spécialement au polar italien. C’était l’occasion de découvrir des livres et des auteurs. Notamment :
- Valerio Evangelisti, présenté par Pascal Dessaint. La lecture à haute voix de Nous ne sommes rien, soyons tout ! nous a offert une plongée impressionnante dans l’univers très sombre de l’auteur, au cœur de la mafia et de l’Amérique de la Grande Dépression.
- Gilda Piersenti met en scène son héroïne récurrente dans les enquêtes de Mariella de Luca, qui toutes ont pour cadre Rome. Cette romacière, italienne de naissance et française d’adoption écrit ses textes directement en français.
- Carlo Lucarelli est lui un écrivain qui a déjà de nombreux ouvrages à son actif. C’est un personnage qui donne envie de lire immédiatement ses bouquins tant il est à la fois posé, calme, plein d’humour et toujours intéressant dans les rencontres avec les lecteurs.
J’ai aussi assisté à une rencontre très plaisante où deux auteurs italiens, Piersenti et Lucarelli, se partageaient la scène avec Stanley Péan, auteur québécois d’origine haïtienne. Des origines différentes, un style différent, une vision du monde assez proche et un goût commun pour la musique.
Bien sûr il y avait bien d’autres choses dans ce Marathon des mots mais ici je préfère me limiter à ne parler que de notre principal sujet d’intérêt : Le polar.
On s'est croisé de loin !
J'étais à la lecture de Camilleri, et c'est tout, charge de mômes oblige …
Peut être qu'on se croisera de plus près au festival Toulouse Polars du Sud ?
Tout cela donne très envie d'aller passer une semaine de vacances à Toulouse!
Elsa de Bruxelles
Prévoyez ça pour l'an prochain ! Dans ce cas un conseil : prenez de bonnes chaussures car on marche beaucoup pour passer d'un point de rencontre à un autre. Le Marathon des mots est aussi un marathon pédestre !